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L’eau : Piloter son vignoble pour limiter le stress hydrique
BIOSTIMULANTS : LE COMPLÉMENT
ÉNERGISANT DU SOL ET DE LA VIGNE
SOLUTION COMPLÉMENTAIRE DE TOUTES LES
AUTRES, LA BIOSTIMULATION PERMET D’EN
ACCENTUER LES EFFETS. « Notre approche concerne à la fois
« Notre approche, précise Romain Careghi, coordi- le sol, la rhizosphère et la surface
nateur du marché biostimulants du Groupe Perret,
concerne à la fois le sol, la rhizosphère et la surface foliaire du végétal »
foliaire du végétal ». ROMAIN CAREGHI
PREMIÈRE ÉTAPE : LE SOL
La biostimulation du sol vise à en améliorer la fertilité
biologique, physique, chimique et hydrique, en aug-
mentant l’activité biologique, la porosité, l’aération
et en accélérant la transformation des matières
organiques. « Le système racinaire de la vigne sera ain-
si capable de plonger plus profondément et de mieux
explorer le sol. En général, on commence par là, en
utilisant des oligo-éléments, des sucres, des levures, des
bactéries ou des champignons, qui favorisent l’humifica-
tion. Très poreux, l’humus a en effet de fortes capacités
de rétention ».
LA RHIZOSPHÈRE
Certains biostimulants racinaires sont intégrés de
façon plus localisée au niveau du vignoble, sur les plan-
tiers et vignes en production. « Diverses matières actives Mycorhize
permettent notamment d’accroître la biodisponibilité
et l’assimilation des nutriments, l’activité biologique ...
Elles dynamisent également les racines secondaires,
densifient le chevelu racinaire, toujours pour améliorer
l’exploration du sol. La famille accueille aussi les biofer-
tilisants qui permettent aussi de démultiplier la prospec-
tion racinaire (mycorhizes et PGPR)».
LA PHOTOSYNTHÈSE OU LA SURFACE FOLIAIRE
La dernière étape du parcours revient aux biostimu-
lants foliaires dont plusieurs actifs se révèlent très
efficaces. « Utilisés avant et pendant les périodes de Algues
stress hydrique, certains produits en limitent l’impact
et augmentent sa capacité de résistance. Mais notre
approche commence bien plus tôt. Nous disposons de
nombreuses matières actives – matières minérales,
acides aminés, extraits d’algues… - qui, pulvérisées
sur les feuilles, permettent à la vigne de mieux sup-
porter, dès le début de son cycle, toutes les formes de
stress climatique qui perturbent sa photosynthèse, sa
croissance et, ultérieurement, sa capacité à absorber
l’eau du sol (manque d’eau, gel, fortes amplitudes
thermiques...). »
Vigne en stress hydrique
6 - Le Carré de Racine #6